Vendredi 12 Novembre à 20h30
CINE-RENCONTRE
autour du film
"Pas assez de volume (notes sur l'OMC)"
en présence du réalisateur Vincent GLENN
Synopsis :
Le réalisateur ancre l'idée de ce film lors du festival des Nuits Atypiques de Langon, où il prend acte de sa méconnaissance du rôle de l'OMC : «Je me suis rendu compte que mes connaissances sur le pouvoir et la mission de l’OMC restaient rudimentaires. J’ai donc décidé de m’attaquer à ce mot.». Sa quête l'amènera à s'interroger sur toutes les facettes du pouvoir de l'OMC : Comment, pourquoi, par qui et pour qui cette organisation a-t-elle été mise en place ? Et pourquoi est-elle si contestée ? Il y décrit différentes crises mondiales depuis sa création : bœuf aux hormones, maladie de la vache folle, exportation massive du surplus de poulets de l'Europe vers le Sénégal...
Le réalisateur :
Sorti de L’Ecole Nationale Louis Lumière en 1989, Vincent Glenn a réalisé une dizaine de films documentaires dont Davos, Porto Alegre et autres batailles, co-écrit avec Christopher Yggdre sorti en salles en janvier 2003 – ainsi que Rue de la solidarité - Dernières nouvelles du chaos - Enfants du raï - Ralentir école…
A Montreuil où il vit, il organise des rencontres (Ralentir Travaux, Citoyen Spectateur) où les approches artistiques du monde (spectacles vivants, expositions, projections de films...) cohabitent avec des débats sur la société et la politique. Également musicien, il vient de fonder "Pas Assez de Volume Orchestra".
Critiques :
Sans le culot de
Michaë Moore ou l'astuce de
Pierre Carles,
Vincent Glenn signe ici une oeuvre d'utilité publique, apte à transformer les spectateurs néophytes en citoyens lucides, déterminés à enrayer le rouleau compresseur OMC et à dénoncer ses Obscures Manoeuvres de Charité...(Télérama)
Ce long mais passionnant périple à la rencontre des économistes critiques (...), mais aussi des fonctionnaires de l'OMC et de l'épicier du coin, suscite évidemment plein de questions. Ce candide au pays du libre-échangisme décrypte le monde qui l'entoure en détricotant les liens étroits entre les enjeux économiques et une certaine éthique de vie. (Libération)
Original, instructif et interpellant. (Inrockuptibles)
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Vendredi 19 Novembre à 20h30
CINE-RENCONTRE
autour du film
"La Tribu de Rivka"
en présence de la réalisatrice Sabrina VAN TASSEL
Synopsis :
A la veille du nouvel an juif, six frères et soeurs se remémorent leur enfance passée pendant la Seconde Guerre Mondiale. Issu d'une famille d'immigrés juifs polonais, l'aîné a 15 ans lorsque son père est arrêté lors d'une rafle dont il ne reviendra jamais. Il n'a alors qu'un but, celui de sauver sa famille coûte que coûte...
Ce film raconte le destin de la famille Zalcberg unis dans l'épreuve par un amour fraternel et une foi en la vie inébranlable...
La réalisatrice :
Après avoir réalisé son premier court-métrage de fiction en 2002, Sabrina se lance dans le documentaire et le reportage. Journaliste-reporter, elle signe ainsi avec l'agence Capa une quinzaine de reportages pour les émissions "Envoyé Spécial" (France 2) et "L'Effet Papillon" (Canal+).
Simultanément, elle poursuit sa carrière et signe "Mariées pour le pire" (2004), "Les Soldats perdus de Tsahal" (2008) et "La Tribu de Rivka" (2010).
Critique :
La réalisatrice, toujours hors champ (on entend seulement sa voix), semble avoir été adoptée par ce clan qui inspire, il est vrai, une sympathie immédiate. Si elle tire de cette proximité avec ses interlocuteurs des moments bouleversants, son film ne tourne pas pour autant à une psychothérapie collective dont le téléspectateur pourrait se sentir exclu. On retient avant tout la formidable force de vie de cette "tribu". (Télérama)
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Jeudi 25 Novembre à 20h30
CINE-RENCONTRE
autour du film
"Dernier étage, gauche gauche"
en présence du réalisateur Angelo CIANCI
Synopsis :
C'est pas comme ça que ça aurait dû se passer ! Comme tous les matins,
François - huissier de son état - aurait dû pouvoir opérer sa saisie dans cette cité de banlieue... puis rentrer tranquillement dans son nid douillet... Mais aujourd'hui, le destin en a décidé autrement en mettant sur sa route un père démuni et son fils agité... qui vont le prendre en otage...
Bande annonce :
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19143963&cfilm=183051.htmlAngelo a réalisé de nombreux making-of ainsi que des courts et moyens métrages tels que
"Mes quatre dernières volontés",
"Le Coeur Net",
"Les Vieux jours",
"La Boîte noire",
"Après"... qui se sont distingués dans les festivals internationaux : Prix Kieslovski, Trophée Kodak, Jeune Talent Européen à Cannes, Prix du Scénario à Clermont-Ferrand, Prix du Public à Pantin, Prix du Jury au Festival de Paris...
Critiques :
Ce qui rend ce film précieux, si l'on peut dire, est le bien-fondé et la justesse de sa drôlerie qui relève en dernier ressort d'un humanisme bien senti. (Le Monde)
Ce premier film, à la mise en scène rythmée, évite les clichés sur la banlieue et brocarde la condescendance des politiques. (Télérama)
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Mardi 30 Novembre à 20h30
CINE-RENCONTRE
autour du film
"La Princesse de Montpensier"
en présence du réalisateur Bertrand TAVERNIER
Synopsis :
1562 / La France est sous le règne de Charles IX et les guerres de religion font rage. Marie de Mézières, une des plus riches héritières du royaume, aime le jeune Duc de Guise, celui que l'histoire prénommera plus tard "le Balafré". Mais son père, guidé par le souci d'élévation de sa famille, la pousse à épouser le Prince de Montpensier qu'elle ne connaît pas...
Quelques titres de sa biographie...
Critiques :
Ce film s'impose comme un vrai spectacle populaire, épique et profondément honnête, filmé par un des derniers vrais amoureux du cinéma et rythmé par la flamboyante partition d'un Philippe Sarde complètement habité. (Brazil)
Tavernier se fait fin portraitiste - son pinceau n'appuie pas - (...) servi par des dialogues vifs et épurés (...), il redonne toutes ses lettres de noblesse au classicisme. (Télérama)